Jean Poldo d’ Arbenas, 1560
Andrea Palladio: “Del otro templo de Nimes”, Cuatro libros de la arquitectura, libro cuarto, capítulo XXIX, 1570.
Hubert Robert (1733-1808): dos versiones del Interior del templo de Diana (de la serie Principales Monumentos de Franci),1787, a partir de un dibujo del natural, en el que se alteran detalles para acrecentar la impresión de un edificio en ruinas.
Fotos: Tocho, diciembre de 2021
Andrea Palladio
De l'autre temple de Nîmes
Les dessins suivants sont ceux de l'autre temple de Nîmes que les habitants croient avoir été bâti autrefois pour Vesta; mais je ne trouve à cela aucune raison, vu que la forme des temples de cette déesse, associée à l'élément de la Terre, devait être ronde. De plus, ce temple était fermé d'un mur continu sur les trois côtés où il avait ses entrées, dont deux étaient sur les côtés de la nef, et la principale en façade, si bien que le jour n'y pouvait entrer d'aucun endroit, et il n'y a point de raison qui obligeait à faire obscurs les temples de Vesta. C'est pourquoi j'aime mieux croire que celui-ci avait été consacré à un des dieux infernaux.
Dans ce temple il y a des autels où devaient se trouver des statues. La façade intérieure en face de la porte se divise en trois parties; l'aire, ou le dallage, de la partie du milieu est au même niveau que le reste du temple, les deux autres ont leur sol à la hauteur des piédestaux, et l'on y monte par des escaliers qui commencent aux deux entrées que j'ai être sur les côtés du temple. Les piédestaux ont un peu plus de hauteur que le tiers de celle de leurs colonnes. Les colonnes ont leur base composée de l'attique et de l'ionique, et ont un très beau profil. Les chapiteaux sont également composites, et fort proprement taillés. L'architrave, la frise et la corniche sont toutes simples, de même que les moulures des tabernacles qui vont régnant autour de la nef. Derrière les deux colonnes qui regardent l'entrée et qui, à notre manière de parler, sont le grand autel, il y a des pilastres dont les chapiteaux eux aussi sont composites, mais différent néanmoins de ceux des colonnes, et même diffèrent entre eux, parce qu'aux pilastres voisins des colonnes les chapiteaux ont leurs ornements d'une manière, et ceux qui sont plus en arrière les ont d'une autre, et tous sont fort bien et ont tant de grâce en oeuvre, et l'invention en est si gentille que je n'en ai jamais vu de cette espèce qui me plussent davantage. Ces pilastres portent l'architrave des chapelles qui sont sur les côtés, auxquelles on accède, comme je l'ai dit, par les degrés des entrées des ailes, de sorte qu'en cet endroit ils sont plus larges que les colonnes, ce qui est à remarquer. Les colonnes entourant la nef portent des arcs en pierre de taille, et de l'un de ces arcs à l'autre montre le cintre de la grande voûte du temple.
Tout ce bâtiment est fait de pierre dressée, et il est couvert de tuiles couchées et enclavées l'une dans l'autre, de telle sorte que l'eau de la pluie n'y peut trouver passage. J'ai pris un soin très particulier à dessiner ces deux temples, qui m'ont semblé considérables. On voit bien qu'ils ont été faits au temps où l'usage de la bonne architecture était presque universel de par le monde.
Andréa Palladio, Les quatre livres de l'architecture, IV, XXIX. Traduction de Fréart de Chambray (1650).
El llamado templo Romano de Diana se halla en el gran recinto Romano, restaurado en el siglo XVII, a los pies de un acantilado rocoso, donde se recogen en amplios hondos estanques las aguas que el cercano acueducto del Gard traía a la ciudad de Nines.
Dicho recinto no debía ser únicamente un equipamiento funcional o industrial, sino que posiblemente tuviera una función sagrada.
Así, un Augusteum o santuario dedicado al culto imperial se erigió a un lado de los estanques de decantación y del canal central.
Este santuario tuvo que albergar equipamientos o sanatorios donde tomar las aguas y auscultar, implorar y honrar a una divinidad gala de las aguas sagradas , el dios sanador Nemausos, que ha dado nombre a la colonia Romana.
El templo de Diana no tiene que ver con la violenta diosa romana de la caza, sino que este monumental espacio abovedado de piedra, de planta y piso superior, hoy perdido, al que se accedía por rampas laterales, pudo ser un oscuro espacio de incubación donde los enfermos se recogían de noche antes de afrontar, ya de día, el contacto con los dioses de la salud y de las aguas purificadoras.
El arquitecto italiano Andrea Palladio lo incluyó en su tratado sobre arquitectura. A partir de las perspectivas que humanista y estudioso de la grandeza de las ruinas romanas Jean Poldo d’ Arbenas (1512-1563), consejero del rey de Francia, dibujó y publicó en su Discurso histórico sobre la antigua e ilustre ciudad de Nismes (1560), Palladio, que no estuvo en Nimes, logró dibujar plantas, alzados y detalles del “otro templo de Diana ” (dibujó también los planos de la llamada Casa Cuadrada, o templo de principios de la edad Imperial, dedicado al culto a los nietos de Augusto, en el centro de la ciudad, al que bautizó también como templo de Diana) a finales del siglo XVI poco antes de que un gran incendio afectara el edificio que, por haber sido convertido en un monasterio de las religiosas de la orden del Santo Salvador de la Fuente, a finales del siglo X, se mantenía aún en buen estado. Tan solo se había requerido la apertura de ventanas.
Hoy es una imponente ruina, en cuyo interior aún se puede acceder, en medio del denso bosque que cubre la empinada ladera seno-circular que concluye los jardines barrocos que albergan aún los estanques romanos.