sábado, 3 de noviembre de 2018

MARIA TERESA LUCIANI (¿ANTONINO RICCARDO LUCIANI, 1931?): SUONI DI UNA CITTÀ (1972)



Obra primeriza de música electrónica, firmada por la hermana del compositor siciliano de música de free jazz y contemporánea Riccardo Luciani, quien utilizaba a menudo el nombre de su hermana, una música y profesora de jazz, de la que poco se conoce, para firmar sus propias obras.
Una actualización electrónica de las sinfonías urbanas de los años veinte.

BEVERLY GLENN-COPELAND (1944): SUNSET VILLAGE (1972)



Mítica obra Copeland (nacido mujer), editado en "casette", que pasó totalmente desapercibido en su día, recientemente recuperado y considerado hoy una de las primeras composiciones de música electrónica con ritmos pregrabados.

viernes, 2 de noviembre de 2018

WILD HONEY: TORRES BLANCAS (2017)


https://wildhoney.bandcamp.com/track/torres-blancas

Escucha legal.

Un homenaje al conocido rascacielos Torres Blancas, en Madrid, que el arquitecto Javier Sáenz de Oiza proyectó en 1961, cuyas obras concluyeron siete años más tarde.

ROSALÍA (1993): BAGDAD (2018)

El palacio elusivo


























Fotos: Tocho, octubre de 2018.
Dibujos: Saray Bosch (tinta) & Tiziano Schürch (lápiz), octubre de 2018


Una gran colina artificial terrosa (un "tell"), que se confunde con el cielo pardo, ensuciado de polvo, en la llanura cabe Mosul (Iraq). Resulta de la superposición de asentamientos, todos instalados en un mismo emplazamiento, quizá para beneficiarse de la protección que los habitantes del pasado, los moradores del mundo de los muertos, los antepasados, brindaban a los vivos que se apoyaban en ellos; asentamientos que se remontan al neolítico, hace ocho mil años al menos, mientras que las construcciones más recientes, ya de hormigón, comprendían un fuerte y una pista de aterrizaje de helicópteros, mandados levantar por el ex-presidente iraquí, Saddam Hussein, bombardeadas por la coalición internacional en 2003, y rematadas por los kurdos, hasta entonces gaseados por el gobierno iraquí. Las bombas no solo abrieron profundos cráteres en la cumbre del tell, sino que la onda explosiva afectó a las estructuras enterradas; estructuras islámicas, bizantinas, sasánidas o partas, helenísticas, neo y medio-asirias, persas....hasta los orígenes de la historia.
Sobre el tell se alzaba una capital imperial, fundada o construida por el emperador asirio Adad Nirari I, en el siglo XIV aC, y reconstruida o ampliada en el siglo IX por el emperador neo-asirio Senaquerib. Una capital que debía controlar un importante cruce de vías de comunicación y comerciales entre los cuatro puntos cardinales, entre Centro Asia y el Mediterráneo, el Levante (y Egipto) y Anatolia, entre las otras grandes capitales asirias, Asur, Nínive, Khorsabad (Dur Sharunkin) y Nimrud. Una ciudad comercial (quizá un puerto fluvial) y política.
La capital tuvo que organizarse a los pies del tell -los restos, hoy, yacen bajo los campos de cultivo. Un palacio, sobre un juego de terrazas unidas por rampas, debía de alzarse en la cumbre. Ladrillos de terracota estampillados con el nombre del emperador que ordenó la construcción del palacio, aún en buen estado y en el emplazamiento original, así lo atestiguan.
Pero el palacio no aparece. Ladrillos fragmentados, incompletos y dispersos apuntan a la existencia de una rampa, quizá de acceso a aquél, lo que requeriría la presencia de una puerta de acceso monumental, por ahora inimaginable; cambios imperceptibles de color en los taludes de arcilla podrían corresponder a muros de ladrillos de arcilla rojiza; un suelo con incrustaciones de guijarros de colores podrían ser los únicos restos de un pavimento imperial. Es posible que aún yazcan sepultados estatuas o relieves de piedra. Pero lo más seguro es que la sucesión de culturas y de imperios arrasara construcciones anteriores, ya de por sí inestables -un tell, que resulta de la acumulación de restos de obras destruidas por el tiempo y las guerras, no ofrece una base sólida ni estable- y levantadas con materiales frágiles como el adobe, apenas hubiera dejado testimonios de la magnificencia que se supone tuvieron los palacios asirios.Tan solo la imaginación -o la ensoñación- puede evocar tan elusiva obra, que la ausencia de restos convincentes o identificables a fe cierta, impide retener. La arqueología es la ciencia que levanta acta tanto de la audacia del hombre frente al tiempo, asociado al olvido, cuanto de la presencia destructiva de aquél.

Agradecimientos a la dra. Maria-Grazia Masetti, directora de la misión arqueológica francesa de Qasr Shemamok (entre Erbil y Mosul, Iraq), por sus consejos e interpretaciones.

lunes, 29 de octubre de 2018

JACQUES BREL (1929-1978): LA CATHÉDRALE (1978)



Una de las últimas -o la última- canciones de Brel, no publicada en vida suya después que la hubiera desechado -sin duda de manera muy exigente.


"Prenez une cathédrale
Et offrez-lui quelques mâts
Un beaupré, de vastes cales
Des haubans et hale-bas

Prenez une cathédrale
Haute en ciel et large au ventre
Une cathédrale à tendre
De clinfoc et de grand-voiles
Prenez une cathédrale
De Picardie ou de Flandre
Une cathédrale à vendre
Par des prêtres sans étoile

Cette cathédrale en pierre
Qui sera débondieurisée
Traînez-la à travers prés
Jusqu'où vient fleurir la mer
Hissez la toile en riant
Et filez sur l'Angleterre

L'Angleterre est douce à voir
Du haut d'une cathédrale

Même si le thé fait pleuvoir
Quelque ennui sur les escales

Les Cornouailles sont à prendre
Quand elles accouchent du jour
Et qu'on flotte entre tendre
Entre le tendre et l'amour
Prenez une cathédrale
Et offrez-lui quelques mâts
Un beaupré, de vastes cales
Mais ne vous réveillez pas
Filez toutes voiles dehors
Et ho hisse les matelots
À chasser les cachalots
Qui vous mèneront aux Açores
Puis Madère avec ses filles
Canarianes et l'océan
Qui vous poussera en riant
En riant jusqu'aux Antilles
Prenez une cathédrale
Hissez le petit pavois
Et faites chanter les voiles
Mais ne vous réveillez pas

Putain, les Antilles sont belles
Elles vous croquent sous la dent
On se coucherait bien sur elles
Mais repartez de l'avant
Car toutes cloches en branle-bas
Votre cathédrale se voile
Transpercera le canal
Le canal de Panama
Prenez une cathédrale
De Picardie ou d'Artois
Partez cueillir les étoiles
Mais ne vous réveillez pas

Et voici le Pacifique
Longue houle qui roule au vent
Et ronronne sa musique
Jusqu'aux îles droit devant
Puis que l'on vous veuille absoudre
Si là-bas bien plus qu'ailleurs
Vous tentez de vous dissoudre
Entre les fleurs et les fleurs
Prenez une cathédrale
Hissez le petit pavois
Et faites chanter les voiles
Mais ne vous réveillez pas
Prenez une cathédrale
De Picardie ou d'Artois
Partez pêcher les étoiles
Mais ne vous réveillez pas
Cette cathédrale est en pierre
Traînez-la à travers bois
Jusqu'où vient fleurir la mer
Mais ne vous réveillez pas
Mais ne vous réveillez pas."

JACQUES BREL (1929-1978): LA VILLE S´ENDORMAIT (LA CIUDAD ADORMECÍA, 1977)



Una de las últimas -y mejores- canciones de Brel, poco antes de morir.

La ville s'endormait
Et j'en oublie le nom
Sur le fleuve en amont
Un coin de ciel brûlait
La ville s'endormait
Et j'en oublie le nom
Et la nuit peu à peu
Et le temps arrêté
Et mon cheval boueux
Et mon corps fatigué

Et la nuit bleu à bleu
Et l'eau d'une fontaine
Et quelques cris de haine
Versés par quelques vieux
Sur de plus vieilles qu'eux
Dont le corps s'ensommeille

La ville s'endormait
Et j'en oublie le nom
Sur le fleuve en amont
Un coin de ciel brûlait
La ville s'endormait
Et j'en oublie le nom
Et mon cheval qui boit
Et moi qui le regarde
Et ma soif qui prend garde
Qu'elle ne se voit pas
Et la fontaine chante
Et la fatigue plante
Son couteau dans mes reins
Et je fais celui-là
Qui est son souverain
On m'attend quelque part
Comme on attend le roi
Mais on ne m'attend point
Je sais depuis déjà
Que l'on meurt de hasard
En allongeant les pas

La ville s'endormait
Et j'en oublie le nom
Sur le fleuve en amont
Un coin de ciel brûlait
La ville s'endormait
Et j'en oublie le nom
Il est vrai que parfois près du soir
Les oiseaux ressemblent à des vagues
Et les vagues aux oiseaux
Et les hommes aux rires
Et les rires aux sanglots
Il est vrai que souvent
La mer se désenchante
Je veux dire en cela
Qu'elle chante
D'autres chants
Que ceux que la mer chante
Dans les livres d'enfants
Mais les femmes toujours
Ne ressemblent qu'aux femmes
Et d'entre elles les connes
Ne ressemblent qu'aux connes
Et je ne suis pas bien sûr
Comme chante un certain
Qu'elles soient l'avenir de l'homme

La ville s'endormait
Et j'en oublie le nom
Sur le fleuve en amont
Un coin de ciel brûlait
La ville s'endormait
Et j'en oublie le nom
Et vous êtes passée
Demoiselle inconnue
À deux doigts d'être nue
Sous le lin qui dansait