lunes, 11 de enero de 2010

EGIPTO ANTE GRECIA E ISRAEL: De la repetición a la variación



COMMENCER POUR TRANSMETTRE


"Pourquoi les cultures de la Grèce antique ou de l'ancien Israël continuent-elles d'irriguer la pensée contemporaine alors que les civilisations de l'Egypte (ou de la Mésopotamie) nous paraissent comme mortes, en tout cas étrangères et sans incidence réelle sur notre propre culture ?
Le grand égyptologue allemand Jan Assmann, dans un livre paru en 1992 et enfin traduit en français, tente d'apporter une réponse dont on devine qu'elle ne peut se réduire à des concepts simples. Cela explique l'importance de la première partie, consacrée aux fondements théoriques de la démarche, qui emprunte au sociologue français Maurice Halbwachs (1877-1945) les notions essentielles de "mémoire collective" et de "construction sociale du passé", à partir desquelles Assmann élabore les concepts de "figures-souvenirs", de "mémoire communicationnelle" ou de "mémoire culturelle".
Mais c'est de Lévi-Strauss que provient une autre idée-force du livre : l'opposition entre sociétés "froides", qui annulent "de façon quasi automatique l'effet que les facteurs historiques pourraient avoir sur leur équilibre et leur continuité", et les sociétés "chaudes", qui manifestent un "besoin irrépressible de changement".
Les trois cultures placées au centre du livre (même s'il aborde à l'occasion la Mésopotamie, les Hittites, la Perse, l'Inde ou la Chine) ont en commun d'avoir su constituer des collections de livres. C'est vrai de façon éclatante pour la Grèce ou pour Israël, mais l'Egypte n'en est pas dépourvue (avec cette particularité que son écriture est restée indéchiffrable pendant quatorze siècles, jusqu'à la découverte de Champollion en 1822). Pourtant, tandis qu'Israël (avec le canon des Ecritures fixé dès l'époque hellénistique) et la Grèce (grâce aux savants d'Alexandrie) entreprenaient de canoniser leur littérature non pour la figer mais pour la stabiliser et en faire une base assurée de commentaires, la civilisation égyptienne, à la même époque ou peu avant, canonisait son corpus textuel en le pétrifiant. Et ce au sens propre, dans le temple égyptien tardif, celui d'époque gréco-romaine, dont elle faisait, par l'architecture et le décor, la mémoire d'une tradition désormais immuable.
A la mémoire chaude des juifs ou des Grecs, pour qui l'injonction "souviens-toi" constitue à la fois un impératif de l'identité collective (sans mémoire, les juifs en exil à Babylone se seraient fondus dans les populations indigènes) et un point de départ pour une compréhension du passé et du présent, Assmann oppose la mémoire froide de l'Egypte, qui se borne à consigner. La mémoire chaude, qui est à l'origine de l'histoire, repose sur un lien indissoluble entre l'explication des événements et la notion de justice et de faute : la faute justifie le malheur, le succès découle du respect du contrat avec Dieu. Cette mémoire chaude n'a donc rien à voir avec les annales royales, égyptiennes ou assyriennes, qui enregistrent une chronologie pour établir des généalogies, non pour donner un sens à une histoire en mouvement.

"Figure-souvenir"

Si le lecteur peut peiner à lire la partie théorique, quoiqu'elle soit nourrie d'exemples concrets toujours éclairants, les quatre chapitres de la seconde partie, plus directement consacrés aux trois civilisations, emportent la conviction, tant ils abondent en formules justes et frappantes. Assmann met en évidence combien l'Egypte a canonisé ses arts figuratifs et leur grammaire "au service de la répétabilité, non de la prolongeabilité (c'est-à-dire de la variation maîtrisée des règles)". C'est ainsi que "tous les grands temples construits durant la période gréco-romaine peuvent être vus comme les variantes d'un type unique dont le temple d'Horus à Edfou serait la réalisation la plus complète". Or le plan de ces temples traduit un profond sentiment de menace, qui s'exprime ailleurs, dans les textes tardifs, par une xénophobie exacerbée. Dans le même temps, l'écriture hiéroglyphique, écriture sacerdotale aussi ésotérique que le savoir qu'elle codifie, conduit à une cléricalisation de la culture, à sa sacralisation. C'est certes par ce moyen que l'Egypte, seule région du Proche-Orient hellénisée, a pu survivre à la "rupture culturelle majeure provoquée par l'hellénisation", mais elle n'a pas su fonder sur cette tradition canonisée une culture exégétique qui aurait permis de lui conserver un sens jusqu'à aujourd'hui.
Il en va tout autrement d'Israël et de la Grèce, même si leurs exemples diffèrent largement sur des points essentiels. Israël a créé "la religion au sens fort", estime Assmann, qui se dresse telle un "mur d'airain" entre le peuple et les cultures environnantes. La religion devient résistance, et le passé, réel ou supposé - ce qu'Assmann nomme une "figure-souvenir" - fonde la mémoire collective. Mais l'historiographie ainsi constituée ne vise pas à fournir de simples points de repère dans la succession répétitive du temps, elle est chargée de sens ; elle "se sémiotise, cesse d'être triviale". "Les événements sont des manifestations de la puissance divine", qui peut se traduire aussi bien par le châtiment que par le salut. C'est de cette façon que naît en Israël une histoire charismatique, où tout ce qui advient "devient lisible à la lumière de (...) l'alliance" conclue entre Dieu et son peuple. L'histoire n'est pas simple curiosité, elle "relève du travail civilisateur opéré sur l'homme".
Si Israël apporte un élément fondamental (le souvenir sémiotisé), les Grecs introduisent nombre de nouveautés essentielles. Eux aussi eurent le souci de canoniser des textes, c'est-à-dire de les stabiliser, mais chez eux point d'écritures saintes : comme l'observait déjà Flavius Josèphe au Ier siècle de notre ère, alors que les juifs se contentent de 22 livres "qui contiennent les annales de tous les temps" et sont cohérents entre eux (du moins le croit-il), les Grecs disposent d'innombrables livres qui se contredisent.
Or c'est bien de cette polyphonie discordante que naît une pratique fondamentale aux yeux d'Assmann pour qu'une culture reste vivante : l'hypolepse. Sur un corpus de textes stabilisés (chaque lecteur a sous les yeux le même texte d'Homère, de Platon ou d'Euripide), chacun introduit le doute que lui inspire sa propre recherche de la vérité. Les textes, contradictoires, invitent en quelque sorte à la joute, à l'agôn, notion centrale dans l'hellénisme : on entre dans une culture du conflit, une "intertextualité agonistique" pour reprendre une expression d'Heinrich von Staden. En ce sens, le discours "hypoleptique" consiste à repartir de ce qu'ont dit les prédécesseurs afin d'approcher la vérité, avec la conscience de l'impossibilité de pouvoir jamais y parvenir.
On est ici aux antipodes de la conception égyptienne, où l'écrit est ancré "dans les institutions de la cohérence rituelle, dont le principe est la répétition, non la variation disciplinée". A partir de la tradition canonique, Israël et les Grecs ont fondé le commentaire, l'Egypte la vénération rituelle. Là sans doute repose toute la différence".


Maurice Sartre

LA MÉMOIRE CULTURELLE. ECRITURE, SOUVENIR ET IMAGINAIRE POLITIQUE DANS LES CIVILISATIONS ANTIQUES (DAS KULTURELLE GEDÄCHTNIS) de Jan Assmann. Traduit de l'allemand par Diane Meur. Aubier, "Collection historique", 372 p., 30 €.


Crítica publicada en Le Monde, viernes 8 de enero de 2010, p. 10

Templos



Templo egipcio


Templo cristiano

Estupa budista




Los templos pueden ordenarse en función del tipo de religión a la que atienden. Habitualmente, se distinguen entre los templos de cultos politeístas y los de ritos monoteístas.
Los primeros son la morada de una o varias divinidades (representadas, en general, por sus estatuas de culto, que son el cuerpo terrenal del espíritu divino que se muestra a través de las imágenes o efigies): el ser humano, salvo los sacerdotes y los monarcas -que median entre los hombres y los dioses- tiene vetada su entrada.

En algunos casos, incluso, el templo es la divinidad personificada. Desde luego, el santuario es un organismo habitado, animado. Su forma reproduce generalmente el cíclico tránsito celestial de las divinidades, representadas, en este caso, por cuerpos astrales. Así, el la disposición del templo egipcio dibuja y rememora el movimiento del sol.

Los altares suelen disponerse fuera del templo, frente a la fachada: del mismo modo que los manjares son presentados ante el comensal en un banquete, los sacrificios son ofrendados sobre las mesas ante el cuerpo de la divinidad que es el edificio.

Los templos de las religiones monoteístas (zoroastrismo, cristianismo, judaismo, islam) también son moradas, pero no pertenecen a la divinidad sino a los fieles: son casas comunales, lugares de encuentro entre los humanos y las potencias celestiales. La elección de la tipología basilical -la forma de los edificios públicos romanos- para las iglesias primitivas y, posteriormente, renacentistas, es una prueba de la función del templo cristiano. Se trata de un espacio sagrado, no porque la divinidad more en él, sino porque enmarca el cruce de miradas entre el hombre y el dios que se le aparece, la audición del verbo divino, la visión o lectura de su nombre. La disposición favorece -y simboliza- el viaje iniciático del hombre que avanza hacia su dios.

Existe un tercer tipo de santuario: el que atiende a religiones sin divinidades. Así, el budismo es una religión para la cual dios no existe (o cuya existencia no se plantea, o no plantea dudas o preguntas; dios no es tema de preocupación): el universo vive sin necesidad de un motor sobrenatural, sin haber sido creado en un momento dado, en el inicio de los tiempos.

El templo budista, entonces, no es la casa de una divinidad inexistente (Buda no es un dios sino un mediador), ni de los fieles, ya que éstos no necesitan espacio alguno para hallarse con quien no se concibe. Por este motivo, el templo budista es macizo interiormente: no posee espacio interior; es impenetrable. Solo puede ser rodeado, por fuera.
En ocasiones, es cierto que el hombre puede acceder en una parte del interior: pero el único espacio transitable es un pasadizo que rodea un centro monolítico, coronado por una cúpula vertical también maciza. Dado que Buda es un guía que ilumina (Buda significa Iluminado), cuatro estatuas, orientadas según los puntos cardinales, se disponen alrededor del bloque central a fin de orientar al humano cuando, literalmente, da vueltas alrededor de la nada, de la figuración de un misterio: un bloque pétreo en el que nada puede verse, y sobre el que, o al que, solo se le puede dar vueltas, física y mentalmente. El templo budista es un mecanismo que hace pensar, volviendo una y otra vez sobre lo mismo.

Hegel ya asoció la lejanía divina egipcia (aunque no la inexistencia de ésta) con el hermetismo de la pirámide, pero no podía saber aún (estamos a principios del s. XIX, cuando la egiptología apenas ha comenzado) que la pirámide no es un templo sino una tumba. La radical novedad del templo budista, entonces, se mantiene.
Posiblemente, sea la pagoda budista la arquitectura sagrada más útil para el ser humano: le ayuda a superarse, sin adoctrinarlo. La iluminación no es física (no hay luz en el templo) sino espiritual: solo ilumina a quien la busca.

sábado, 9 de enero de 2010

Adam Elliot: "Mary and Max" (1988)




Un hermoso cuento, triste como todos los cuentos hermosos, entre Melbourne y Nueva York, con las ciudades y los interiores como protagonistas.
"Clicad" en la dirección electrónica citada para ver la película de animación.

Beikthano o La ciudad de Vishnu







(El regreso de Tocho)

La reina de la ciudad de los orígenes tenía a un amante, un dragón que podía
metamorfosearse en un hombre pero de cuya boca salían llamas voraces. Un héroe, Maung Pauk Kyaing, logró matar al monstruo y esposarse con la reina. Nacieron dos gemelos, pronto abandonados en un moisés y entregados a la corriente del río porque eran ciegos. Una ogresa los halló en la orilla, los amamantó les devolvió la vista.
El más joven de los hermanos tuvo a un hijo, Duttabaung, y a una hija, Panhwar, de una ogresa. La civilización y la barbarie se unían. O pactaban. Éstos se hicieron con el poder de dos ciudades distantes, pronto enfrentadas, mágicamente defendidas. La lucha no cesó hasta que el joven rey logró apresar a su hermana, la reina Panhwar, casarse con ella y unir a ambas ciudades en un mismo reino: Beikthano. Gemelidad e incesto están en el origen de la ciudad de Beikthano: signo de su excepcionalidad, y de la reunión postera de que ha sido escindido. Beikthano era un símbolo de paz, en la que los enfrentamientos cesaban, un avro de concordia.
El origen de Beikthano reflejaba bien la naturaleza dual de la ciudad.
Beikthano fue fundada por el dios hindú Vishnu. Vishnu es el dios de la estabilidad, de la permanencia. Los reyes, que garantizaban la seguridad de los reinos, se equiparaban a Vishnu. Es también el ideador del mundo, creado por divinidades que, gracias a su consejo, se pusieron a agitar el océano de leche primordial, las formas caprichosas de cuya espuma que se alzaba dieron nacimiento a los principales hitos del paisaje de los orígenes.
Vishnu era, para los budistas, un ser perfecto, un bodhisattva, que renunciaba a alcanzar la suprema condición de iluminado (de buda, pues) para ponerse al servicio de los hombres y guiarles.
Beikthano era una ciudad fundada por una divinidad hindú. Pero no era hindú, sino budista. Sin embargo, la ausencia de efigies de Buda revela que su origen es anterior a la llegada de Alejandro a la India, cuando a Buda aún no se le podía representar naturalísticamente (y menos a partir de la tipología apolínea, que Alejandro impuso). Al mismo tiempo, la ciudad debía estar también bajo el embrujo de los nats, los originarios espíritus de la naturaleza a los que se les rinde aún culto en Birmania.
Las ruinas de Beikthano se hallan en el centro de Birmania. La mayoría son de los siglos I a V dC. Sin embargo, algunos tizones, hallados a finales de los años 80, sugieren que la ciudad bien hubiera podido existir ya a principios del II milenio aC.
Se trataría entonces de una de las urbes más antiguas del mundo. Al igual que otras ciudades del sudeste asiático, las murallas, de ladrillos cocidos y estampillados, dibujaban una planta más o menos circular (en forma de rombo con las esquinas romas). En el centro, se disponía un palacio defendido por su propia muralla, y un templo (una estupa que se alza hacia el cielo), en forma de montaña sagrada, que conectaba la ciudad terrenal con la montaña celestial.
Beikthano se asemeja a ciudades hindúes, sobre todo a las del valle del Indo, al oeste de la India. Éstas se remontan a la mitad del tercer milenio aC, y se parecen, formal y funcionalmente, a ciudades mesopotámicas (sumerias), algo anteriores (principios del III milenio aC), parecido que no es casual sino que revela las conexiones culturales y comerciales entre el Medio y el Lejano Oriente.
Las ruinas de Beikthano (abandonadas en el siglo IX dC), en medio de la selva birmana, descubiertas en los años 60 del siglo pasado, y aún exploradas, cuyos restos (algunos, como sellos de terracota, influenciados sin duda por la cultura mesopotámica) se hallan en el Museo Nacional de Yangon (Birmania), parecen las una ciudad del desierto arábigo transladadas en un paisaje selvático, y son un testimonio más de los complejos orígenes de la cultura urbana.

sábado, 26 de diciembre de 2009

Vacaciones

Blog cerrado hasta el 9 de enero de 2010.

Feliz Año Nuevo. Buenas vacaciones, sin tochos.

Yoko Ono /y John Lennon): Rape (1968-1969)



Setenta y cuatro minutos acerca de la violación del espacio propio, doméstico. La cámara asedia a una paseante.

Si el video tardara en descargarse, búsquenlo en: http://vodpod.com/watch/886110-john-lennon-y-yoko-ono-rape-1969?pod=pedroazara

Antes de la arquitectura


"¡Qué bien vivía el hombre bajo Saturno

Antes de abrir caminos en la Tierra!

(…)

El navegante, con afán de lucro,

No cargaba su nave por ignotas tierras:

El yugo entonces no soportaba el toro

Ni el caballo su freno, y nunca puertas

El hogar tuvo entonces, y de los campos

No fijó los linderos ni una piedra;

Daban miel las encinas, y su leche

Espontáneamente brindaban las ovejas;

Y no hubo herrero que forjara espadas,

Porque no hubo ni ejércitos ni guerras.

Hoy sendas mil se abren y llevan hacia la Muerte"


(Tibulo, Elegías, I, 3, 35-50)


Este conocido poema romano describe la sociedad humana en la Edad de Oro. Contrariamente a la concepción mesopotámica (o del griego Hesíodo, marcado por los mitos orientales de los inicios, según la cual solo la actividad del hombre -y de los dioses artesanos- logra que la creación del universo se complete y tenga sentido, y la tierra se convierta en un lugar habitable), el poeta romano Titulo (como también acontece en la Biblia) concibe el mundo de los orígenes, regido por el benevolente y sabio Saturno, como un lugar y un tiempo en el que dioses, humanos y animales convivían en libertad, y no era necesario fijar límites entre el espacio asignado a cada especie, a cada individuo.

Por el contrario, la vida bajo el enérgico Júpiter, el sucesor de su anciano padre, se convierte en un infierno, y la tierra un espacio inhóspito, donde cada uno tiene que defenderse de los demás.


La elegía de Tibulo tiene una connotación política: describe la vida en la añorada Edad de Oro, y bajo Augusto, ya que el monarca, que pacificó el recién creado imperio y se comparaba con el benéfico Apolo -que con sus poemas y su música civilizó la tierra, protegió con sus templos y sus ciudades, y cuidó, gracias a sus conocimientos médicos, a la humanidad, según la concepción latina de Apolo- tuvo a bien reconstruir el Edén. Toda la política augustea consistió en evocar la feliz era de los inicios.


Era en la que la arquitectura no tenía lugar (contrariamente a lo que, paradójicamente, aconteció durante los años augusteos, cuando la política urbanística y edificatoria, ostentosamente construida con caros mármoles y metales preciosos, creció. Pero Augusto y sus defensores no cayeron en esta contradicción).


La Edad de Oro, según Tibulo, se caracterizaba, sobre todo, por la ausencia de cualquier acción edificatoria: no existían carreteras abiertas en la tierra, las casas no tenían puertas (es decir, no eran casas, sino abrigos, espacio acogedores pero no protectores, porque no era necesario defenderse de nada ni de nadie), los mojones no tenían cabida ya que no se debía delimitar parcelas (la tierra es de todos), y a los animales no se les domesticaba (no existían "domoi", por otra parte, en las que encerrarlos). Las casas, los espacios cerradops, acotados no eran moradas, sino cárceles; no defendían la vida, sino que apelaban a la muerte. La ostensible falta de intervención en el espacio, marcando, ordenando, dividiendo y parcelando, era el rasgo más destacado de la era de los orígenes: ordenar o completar el espacio no se tenía que llevar a cabo para que los vivientes pudieran "estar" en la tierra. Antes bien, cualquier intervención espacial, edificatoria, conducía al desastre. A la Edad de Oro le sucedió la Edad de Hierro (según Hesiodo), cuando la apertura de caminos condujo, literamente, no hacia un próspero futuro, sino hacia la muerte (no se sabe si Tibulo, veladamente, quería criticar la tan desaforada política edificatoria de Augusto).


Intervenir sobre o en el espacio, implica la existencia de enemigos -o los crea-; significa que la muerte ha irrumpido -lo que exige la erección de defensas-, o llama a la muerte.


Todo parece indicar que para Tibulo -como para la mayoría de los poetas romanos augusteos, como Virgilio, salvo para Ovidio (condenado al destierro debido a este hecho)-, la arquitectura y el urbanismo no eran una consecuencia de la degradación de los tiempos, sino el factor que desencadenaba el fin de la Edad de Oro. Edificar era destruir. Querrer preservar llevaba a la Muerte. Los caminos solo conducían a la nada.


¿Una lección actual?